Louis de Funès honoré à la Cinémathèque du 1 avril au 2 août 2020

Louis de Funès honoré à la Cinémathèque

Trente-sept ans après sa disparition, et malgré l’incompréhension voire la colère d’une poignée de grincheux, Louis de Funès sera enfin célébré par la Cinémathèque française du 15 juillet 2020 au 31 mai 2021.

Après Pierre Richard en 2016 [lire notre article], c’est donc au tour d’une nouvelle légende de la comédie à la française, peut-être même la plus grande, de recevoir enfin les honneurs qui lui sont dus. Rappelons qu’en tout et pour tout, Louis de Funès a réuni près de 218 millions de spectateurs dans les salles obscures – rien que sur le sol hexagonal ! –, et que les différents longs-métrages dont il est le héros continuent de remporter un immense succès à chacune de leur diffusion télévisuelle, comme en témoigne notre article Les comédies à la rescousse des confinés qui dresse un bilan chiffré du triomphe des comédies à la télévision durant le confinement qui a eu lieu du 17 mars au 10 mai 2020.

Ah ! Les belles bacchantes (Jean Loubignac, 1954)
Papa, maman, la bonne et moi (Jean-Paul Le Chanois, 1954)
La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956)
Ni vu, ni connu (Yves Robert, 1957)

Dans le cadre de cet hommage hautement mérité, la Cinémathèque française prévoit une double rétrospective. La première, intitulée « De Funès avant de Funès », s’intéressera à vingt films ayant permis à l’acteur de naître, puis de grandir, parmi lesquels Ah ! Les belles bacchantes (Jean Loubignac, 1954), Papa, maman, la bonne et moi (Jean-Paul Le Chanois, 1954), La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956), Ni vu, ni connu (Yves Robert, 1957), La Belle américaine (Robert Dhéry, 1961), Carambolages (Marcel Bluwal, 1963), Faites sauter la banque ! (Jean Girault, 1963), ou encore Les Bons vivants (Gilles Grangier et Georges Lautner, 1965).

La Belle Américaine (Robert Dhéry, 1961)
Carambolages (Marcel Bluwal, 1963)
Faites sauter la banque ! (Jean Girault, 1963)
Les Bons vivants (Gilles Grangier et Georges Lautner, 1965)

La seconde, quant à elle, très justement titrée « Les Classiques », proposera un joli tour d’horizon de ses principaux triomphes, tels Pouic-Pouic (Jean Girault, 1963), Le Gendarme de Saint-Tropez (Jean Girault, 1964), Fantômas (André Hunebelle, 1964), Le Grand restaurant (Jacques Besnard, 1966), Oscar (Edouard Molinaro, 1967), Le Petit baigneur (Robert Dhéry, 1967), L’Homme orchestre (Serge Korber, 1970)… et ce jusqu’à L’Avare (Jean Girault, 1979).

Pouic-Pouic (Jean Girault, 1963)
Le Gendarme de Saint-Tropez (Jean Girault, 1964)
Fantômas (André Hunebelle, 1964)
Le Grand restaurant (Jacques Besnard, 1966)

Oscar (Édouard Molinaro, 1967)
Le Petit baigneur (Robert Dhéry, 1967)
L'Homme orchestre (Serge Korber, 1970)
L'Avare (Jean Girault, 1979)

À noter que les quatre longs-métrages écrits et mis en scène par Gérard Oury (Le Corniaud, La Grande vadrouille, La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob) seront présentés conjointement dans le cadre d’une rétrospective consacrée au cinéaste, également à la Cinémathèque française, du 1 avril au 23 mai 2020.

Le Corniaud (Gérard Oury, 1965)
La Grande vadrouille (Gérard Oury, 1966)
La Folie des grandeurs (Gérard Oury, 1971)
Les Aventures de Rabbi Jacob (Gérard Oury, 1973)

Pour couronner ce bel ensemble, une exposition permettra de découvrir de nombreux objets rares, affiches ou photos en lien avec l’artiste, auxquels s’ajouteront des ateliers et stages pour les enfants, ainsi que diverses rencontres et conférences, en particulier De Funès en musique(s) : l’homme et l’orchestre par Stéphane Lerouge qui s’annonce passionnante.

Louis de Funès - DR
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par Gilles Botineau

Retrouvez nos dossier respectifs :
1. Le Corniaud : Pas si You Koun-Koun qu’ils en ont l’air !
2. Aux origines de La Grande Vadrouille
3. La Folie des grandeurs : il est l’or…
4. Les véritables aventures de Rabbi Jacob

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